Lester William Polfuss, plus connu sous le nom de Les Paul, né le 9 juin 1915 à Waukesha (Wisconsin) et mort le 13 août 2009 à White Plains (New York) d'une pneumonie, était un guitariste et inventeur américain qui a joué un rôle important dans le développement des guitares électriques à corps plein (solidbody), les techniques d'enregistrement multipiste et divers systèmes d'effets spéciaux sonores tels que les chambres d'écho et de réverbération. Vers la fin des années 1930, Les Paul n'est pas très satisfait des guitares électriques commercialisées à cette époque. Ce sont des « guitares acoustiques électrifiées » difficiles à amplifier efficacement sans engendrer d'importants problèmes de distorsion du son et de larsen. Inventif et bricoleur, il se lance dans toutes sortes d'expérimentations pour trouver des solutions viables à l'amplification des guitares. Il avoue volontiers avoir « massacré » un grand nombre de guitares pour mener à bien ses expériences. Paul a-t-il connaissance de la « poêle à frire » (frying pan), prototype de guitare électrique à corps plein (solidbody) pourvu d'un microphone magnétique, créé 10 ans plus tôt? C'est probable. Ce qui semble évident c'est qu'il a compris qu'une des causes majeures du larsen est due au montage du micro directement sur la caisse de résonance des guitares à caisse creuse (hollow body). En 1941, Il demande à la compagnie Epi qui produit et commercialise les guitares Epiphone d'utiliser leurs ateliers le dimanche afin de poursuivre ses expérimentations qui aboutissent à un prototype connu par la suite sous le nom de The Log (la bûche ). Cet instrument rudimentaire est conforme au concept solidbody. En fait, le corps est composé d'un simple bloc de bois de pin d'une section d'environ 4x4 pouces, « la bûche » sur lequel il fixe un manche pris sur une guitare de Jazz Gibson L5, 2 micros magnétiques, un chevalet métallique et une sorte de cordier intégrant un système pour faire varier la tension des cordes à l'aide d'un levier (principe du vibrato). Ensuite pour faire ressembler cette « drôle de chose » à une guitare, il découpe en deux la caisse d'une guitare Epiphone et fixe les deux moitiés comme des « ailes » de chaque côté de « la bûche ». Quand vers 1946 il rencontre Maurice Berlin, le président de CMI (Chicago Musical Instrument) propriétaire de la compagnie Gibson, pour étudier le potentiel commercial de son « œuvre », il lui est répondu : « It's nothing but a broomstick with a pickup on it » (Ce n'est rien d'autre qu'un manche à balai avec un micro dessus). (Infos de Wikipedia) Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson. Un billet de Jazz Frisson, votre blogue de jazz francophone. Vintage Frisson
jeudi 29 avril 2010
Les Paul et La Buche
lundi 26 avril 2010
Joe Pass et Virtuoso
I wanted the horse, but I got the guitar. Joe Pass raconte qu'à 9 ans, alors qu'il voit Gene Autry à cheval avec une guitare, il aurait bien aimé recevoir un cheval en cadeau! En dépit de cette histoire qu'il aimait bien raconter aux journalistes, Joe Pass maîtrise la guitare très tôt. À l'âge de 14 ans, il joue déjà pour des mariages et des fêtes de quartier. À l'âge de 20 ans, il se rend à New York. Malheureusement, c'est à cette époque qu'il tombe dans l'engrenage de la drogue. Pendant plus de 10 ans, jusqu'au début des années 60, il reste sous l'emprise des drogues. Il est arrêté plusieurs fois avant d'être admis à Synanon, un centre de désintoxication. Alors qu'il séjourne à Synanon, il enregistre avec un groupe composé de musiciens résidant dans ce centre. Le disque s'intitule Sounds of Synanon et quand les critiques de jazz l'entendent, ils s'extasient pour le jeu de guitare de Joe. Son séjour dans ce centre dure 3 ans à l'issue desquelles il reprend de pied ferme sa carrière musicale. À sa sortie de Synanon, il joue dans la région de Los Angeles avec les meilleurs musiciens et est engagé comme guitariste de studio. Il participe pendant plus de cinq ans à des séances d'enregistrement jusqu'au jour où Norman Granz (le producteur international de concerts de jazz) le persuade de le rejoindre et de signer pour son label Pablo. C'est à cette époque qu'il amorce sa carrière internationale. Pour le label Pablo, Joe enregistre des albums solos (Virtuoso, for Django) et joue avec différentes formations. On le retrouve notamment au côté de Oscar Peterson, Niels-Henning Ørsted Pedersen, Zoot Sims, Ella Fitzgerald. Son style de guitare est inimitable. Joe a souvent été surnommé le « Art Tatum de la guitare ». Joe Pass est décédé le 23 mai 1994 à Los Angeles, Californie. (Infos de Wikipedia) Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson.Vintage Frisson
jeudi 22 avril 2010
Undercurrent, Bill Evans et Jim Hall
Dans mon dernier billet, j'ai fait allusion à la photographie de Toni Frissell qui orne la pochette de cet album. Undercurrent est un album du pianiste Bill Evans et du guitariste Jim Hall enregistré en 1962 et publié en 1963 par le label United Artists, puis édité par le label Blue Note. C'est le premier album en duo réunissant Bill Evans et Jim Hall. Les deux musiciens réaliseront un deuxième disque en duo, Intermodulation, enregistré en 1966 pour le label Verve. Premier enregistrement en quatre ans pour Bill Evans suite à la mort tragique du contrebassiste Scott LaFaro dans un accident d'auto, Undercurrent est à la fois introspectif et bien ancré dans un style be-bop qui swingue avec beaucoup de classe. Ballades, valses et notes d'inspiration classique font bon ménage ici. Le guitariste Jim Hall affectionne tout particulièrement les duos. Cette même année 1962, il enregistre deux albums mythiques au sein du quartette de Sonny Rollins, l'un très avant-gardiste, The Bridge, l'autre inspiré des musiques d'Afrique et d'Amérique Latine, What's New. Il explore au cours des années soixante le free jazz et le jazz d'avant-garde aux côtés de Art Farmer, Jimmy Giuffre, Steve Swallow ou George Russell. À cette époque, Jim hall a beaucoup apporté à la guitare Jazz, faisant d'elle un instrument d'accompagnement, qui remplace le piano, donnant ainsi aux groupes un son original. Son style n'a cessé d'évoluer, laissant transparaitre à la fois sa grande connaissance de la composition classique et son goût pour la musique moderne. (Infos de Wikipedia) Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson.Vintage Frisson
Un billet de Jazz Frisson, votre blogue de jazz francophone.
mardi 20 avril 2010
Weeki Wachee Springs
Cette photographie de mode, datant de 1947, est l'oeuvre de Toni Frissell. Elle débuta comme photographe de mode après avoir été congédiée du magazine Vogue pour lequel elle écrivait les légendes de photos. Bien qu'ayant aussi photographié divers enjeux de société, elle est surtout reconnue pour ses photographies de mode qui ont souvent un côté austère. Elle fut une des premières à déplacer ses modèles du studio vers l'extérieur, en pleine nature, comme on le voit sur cette photo captée à Weeki Wachee Springs. Pour voir la photo en grand format, cliquez ici.
Maintenant, quel est le rapport avec le jazz? Cette photo fut utilisée pour la couverture d'un album de jazz très réputé. Lequel? Les amateurs peuvent répondre dans les commentaires… ou attendre le prochain billet! Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson.Photo Frisson
Un billet de Jazz Frisson, votre blogue de jazz francophone.
lundi 19 avril 2010
The Beach Boys, Barney Kessel et Julie London
Après Wes Montgomery, Kenny Burrell et Grant Green, on poursuit avec le guitariste de jazz américain Barney Kessel. Qu'a en commun celui-ci avec les Beach Boys? Écoutez l'intro de la chanson Wouldn't It Be Nice de l'album Pet Sounds des Beach Boys, paru en 1966. Dans les années 60, Kessel était considéré comme l'un des meilleurs guitaristes de studio aux États-Unis (séances « pop », musiques de film…). À ce titre, il a joué sur des centaines d'albums pop de Phil Spector, des Monkees, des Beach Boys et plusieurs autres. Kessel utilisait parfois une guitare faite sur mesure, consistant essentiellement en un manche de guitare à 12 cordes rattachée à la caisse de résonance d'une mandoline. C'est l'instrument avec lequel il joue sur l'intro de Wouldn't It Be Nice. Wikipedia nous apprend que Barney Kessel s'achète sa première guitare à 12 ans et apprend l'instrument en autodidacte. La principale source d'inspiration du jeune musicien est le guitariste Charlie Christian. En 1943, il est membre de l'orchestre, dirigé par Ben Pollack, qui accompagne le spectacle de Chico Marx. Kessel se produit avec de nombreux musiciens de jazz et commence à se faire une solide réputation. Il fait partie des big bang de Charlie Barnet (1944-1945) et Artie Shaw (1945) tout en continuant une abondante carrière en studio. En 1947, Kessel rejoint la troupe du J.A.T.P. de Norman Granz et accompagne Charlie Parker lors de l'enregistrement du fameux Relaxin' at Camarillo. En 1952-1953, il accomplit une longue tournée comme guitariste du trio du pianiste Oscar Peterson. Sous le nom des Poll Winners (trio réunissant Kessel, le contrebassiste Ray Brown et le batteur Shelly Manne), il enregistre quatre albums entre 1957 et 1960 qui connaissent un franc succès. Au cours des années 70 et 80, Barney Kessel, Charlie Byrd et Herb Ellis forment un groupe, The Great Guitars, qui joue les grands standards de jazz. Kessel dit à son auditoire qu'il veut " Vous montrer la guitare sous toutes ses formes pour vous épater". Catalogué un peu hâtivement comme étant un guitariste be-bop, Barney Kessel est capable de s'adapter à tous les styles. On peut l'entendre avec des musiciens aussi différents que Louis Armstrong, Nat King Cole, Coleman Hawkins, Roy Eldridge, Lionel Hampton, Ben Webster, Woody Herman, Ben Webster, George Benson et même Ornette Coleman. Il est aussi un exceptionnel accompagnateur de chanteuses et on a pu l'entendre aux côtés de Billie Holiday, Ella Fitzgerald, Sarah Vaughan, Anita O'Day et Julie London (c'est lui qui tient la guitare sur le tube de cette dernière, Cry me a river). Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson.Vintage Frisson
Un billet de Jazz Frisson, votre blogue de jazz francophone.
Publié par Jean Francois Laissez un commentaire!
Libellés : Jazz Videos, Jazz Vocal, Vintage Frisson
vendredi 16 avril 2010
Herb, Oscar, Ella et Louis
Notre pèlerinage auprès des guitaristes de jazz ne saurait être complet sans mentionner Herb Ellis. Né à Farmersville, Texas, le 4 août 1921, il est décédé il y a seulement deux semaines à Los Angeles, le 28 mars 2010, des suites de la maladie d'Alzheimer. Ellis était une valeur sure lors des sessions d'enregistrement des studios de la côte ouest américaine dans les années 60. Le critique de jazz américain Scott Yanow l'a décrit comme "un excellent guitariste d'influence bop avec une légère note country dans le son" (an excellent bop-based guitarist with a slight country twang to his sound). En 1952, Herb Ellis rejoint le trio d'Oscar Peterson pour remplacer Barney Kessel et former ce que Scott Yanow appellera "l'un des meilleurs trios piano-contrebasse-guitare de l'histoire du jazz" (one of the most memorable of all the piano, guitar, and bass trios in Jazz history). Accompagnés du batteur Buddy Rich, ils enregistrent les deux albums célébrissimes du duo Ella Fitzgerald - Louis Armstrong, Ella & Louis en 1956 puis Ella & Louis Again l'année suivante. Le batteur Louie Bellson prend le relais de Buddy Rich sur ce dernier album. En l'absence d'un batteur dans le trio d'Oscar Peterson, c'est Ellis qui procure la fondation rythmique pour le jeu énergique du pianiste, en plus des solos de guitare. Ellis excelle tant dans ce rôle que, lors de son départ en 1958, Peterson le remplace non pas par un guitariste, mais par le batteur Ed Thigpen. En 1959 et 1960, Ellis part en tournée avec Ella Fitzgerald. Herb Ellis, un guitariste de grande classe. Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson.Vintage Frisson
Un billet de Jazz Frisson, votre blogue de jazz francophone.
Publié par Jean Francois Laissez un commentaire!
Libellés : Jazz Videos, Jazz Vocal, Vintage Frisson
mardi 13 avril 2010
Grant Green, My Favorite Things
Je vais maintenant utiliser un grand détour pour vous amener à notre destination. Vous aurez peut-être remarqué la présence de la comédie musicale dans les billets de Jazz Frisson depuis quelque temps. Alors, journée spéciale aujourd'hui, nous amorçons le parcours avec la Mélodie du Bonheur (The Sound of Music), la comédie musicale composée par Richard Rodgers sur des paroles d'Oscar Hammerstein II, dont la première fut donnée le 16 novembre 1959 à Broadway au Théâtre Lunt-Fontanne à New York. La comédie est inspirée de la biographie familiale de Maria Augusta Trapp, la famille des chanteurs Trapp. En Autriche, juste avant la Seconde Guerre mondiale, les moniales d'une abbaye à Salzbourg, chantent le Dixit Dominus (Praeludium). L'une des postulantes, Maria, est manquante: dans la montagne, elle exprime son regret de quitter ses collines (The Sound of Music). La mère-abbesse et les religieuses se questionnent sur ses fugues et sa vocation (Maria). Maria explique à la mère-abbesse qu'elle a été comme appelée par la montagne, la mère-abbesse se joint à elle pour parler de ses choses favorites (My Favorite Things). Elle lui demande alors de quitter pour quelque temps le couvent afin de mieux discerner son appel à la vie monastique. Les sept enfants du Capitaine von Trapp ont justement besoin d'une gouvernante, et Maria restera auprès d'eux jusqu'en septembre (tiré du synopsis de la version scénique présentée à Broadway en 1959). Ce qui nous amène à l'album My Favorite Things de John Coltrane paru en 1961. Coltrane est accompagné de son nouveau groupe qui inclut McCoy Tyner (piano), Elvin Jones (batterie) et Steve Davis (contrebasse). Le morceau titre est une interprétation modale du standard de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein. Cette version de Coltrane aura une influence déterminante sur l'avenir du saxophone soprano, loin des clichés liés à Sydney Bechet. En utilisant des motifs circulaires, il crée une transe similaire à celle de la musique orientale, développant ainsi une nouvelle voie d'exploration. « C'est cette My Favorite Things qui est, de tous ceux que nous avons enregistrés, mon morceau préféré. Je ne pense pas que j'aimerais le refaire d'une autre façon, alors que tous les autres disques que j'ai faits auraient pu être améliorés par quelques détails. Cette valse est fantastique: lorsqu'on la joue lentement, elle a un côté gospel qui n'est pas du tout déplaisant; lorsqu'on la joue rapidement, elle possède aussi certaines qualités indéniables. C'est très intéressant à découvrir, un terrain qui se renouvèle selon l'impulsion qu'on lui donne; c'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous ne jouons pas cet air toujours sur le même tempo. » John Coltrane, Entretien avec François Postif publié par Jazz Hot en janvier 1962. Et maintenant, fin de parcours, si on peut dire, avec la suggestion de mon ami Z, le guitariste Grant Green. Green était un guitariste américain de jazz né à Saint-Louis dans le Missouri le 6 juin 1935 et décédé à New York le 31 janvier 1979. Pour cette dernière interprétation de My Favorite Things, reportons nous lors de cette séance enregistrée en 1964. On se trouve ici en présence d'un véritable morceau de bravoure. Green mérite une médaille pour avoir repris My Favorite Thing avec sensiblement la même rythmique que celle de Coltrane! Green est ici entouré de McCoy Tyner (piano), Bob Cranshaw (contrebasse) et Elvin Jones (batterie). Ensemble, ils ont gravé ce grand classique de Green, l'album Matador. Le morceau titre s'étire sur presque 10 minutes passionnantes, comme d'ailleurs presque tous les titres de cet album. L'ambiance de ce disque évolue entre Be Bop et blues/groove. C'est aussi dans cette direction que Grant Green ira, à la fin des années 60, colorant son jazz d'une bonne dose de funk. D'ailleurs, plusieurs des enregistrements de sa période funk sont des succès commerciaux et ont été samplés à de nombreuses reprises par les producteurs de hip-hop. On disait de Green qu'il avait un son très "groovy". Green, un autre de ces excellents guitaristes de jazz de la trempe des Wes Montgomery et Kenny Burrell dont je vous parlais récemment. Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson.Vintage Frisson
Un billet de Jazz Frisson, votre blogue de jazz francophone.
vendredi 9 avril 2010
Professeur Kenny Burrell
De Wes Montgomery, dont je parlais dans mon billet précédent, à Kenny Burrell, il n'y a qu'un pas. Je poursuis donc mon exploration des guitaristes de jazz. Wikipedia nous apprend que Kenny Burrell commence sa carrière au début des années cinquante, qu'il joue avec de nombreux jazzmen (Dizzy Gillespie, Oscar Peterson, Benny Goodman, Jimmy Smith, Stan Getz, Gil Evans, Chet Baker) et enregistre plus d'une centaine d'albums. Depuis 1978, il enseigne aussi l'histoire du jazz à l'université de Los Angeles. J'aime beaucoup son jeu qui évite la déferlante de notes pour impressionner. C'est un style très "cool" qui n'est pas sans rappeler celui de Wes Montgomery. Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson.Vintage Frisson
Un billet de Jazz Frisson, votre blogue de jazz francophone.
mardi 6 avril 2010
Go Wes Young Man!
J'écoute beaucoup Wes ces temps-ci. Le guitariste de jazz Wes Montgomery fut une grande influence sur plusieurs de ses successeurs. Pat Metheny a dit qu'il avait appris à jouer en écoutant l'album "Smokin' At The Half Note" paru en 1965. Joe Pass a ajouté que selon lui, " il n'y avait eu que trois véritables innovateurs dans le domaine de la guitare, Wes Montgomery, Charlie Christian et Django Reinhardt." Kenny Burrell a souligné comment c'était un honneur pour lui quand Wes lui demandait d'être son second guitariste pour une séance d'enregistrement. Finalement, Stevie Ray Vaughan, Eric Johnson, Joe Satriani, Jimi Hendrix, David Becker, Joe Diorio, Steve Lukather et Pat Martino ont tous mentionné à maintes reprises l'influence de Wes Montgomery sur leur jeu. Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson.Vintage Frisson
Un billet de Jazz Frisson, votre blogue de jazz francophone.
jeudi 1 avril 2010
Rupa and the April Fishes
C'est le mois d'avril. On laisse les poissons s'envoler. Et ce poisson porte particulièrement bien son nom. Rupa and the April Fishes. Née en Californie de parents indiens, glissant aisément de l'anglais au français ou à l'espagnol, Rupa Marya, MD est médecin de jour et chanteuse de soir pour son groupe Rupa and the April Fishes. Élevée à San Francisco, puis en France et en Inde, elle réussit à mener les deux carrières de front. Une américaine à Paris Il y avait quelques jours en silence Assis près de moi dans un bistro Un monde fou entre nous Tu m’as demandé J’ai dit non, je ne suis pas américaine Un monde fou entre nous Qu’est que tu pense de tout cela? T’as voulu prendre ta photo avec moi Je ne suis pas américaine Un monde fou entre nous (Rupa Marya) Sa musique a des accents de carnaval qui ne sont pas sans rappeler les films d'Emir Kusturica et ses fanfares tziganes déjantées. Une chose est certaine, Rupa sait comment faire lever une salle en spectacle et carrément lancer la fête. Elle sera à Toronto au Luminato Festival le 19 juin prochain. Allez donc pêcher le nouvel album de Rupa, Este Mundo, ici! Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson.Critique CD
j’ai pas dit un mot
et puis je t’ai rencontré ici à Paris
tu viens d’Algiers
et moi je viens de San Francisco
t’as pas peur être américaine
ici à Paris
avec tous ces arabes fâchés
tu n’es pas arabe et nous ne sommes pas à Paris
de toutes ces histoires?
les histoires nous rendent fou
j’ai dit non merci, pas de photo
je préfère la vie
tu n’es pas arabe et nous ne sommes pas à Paris
nous sommes dans la vie
Un billet de Jazz Frisson, votre blogue de jazz francophone.