Abbey Lincoln, mercredi soir au Festival de Jazz de Montréal, spectacle de celle qu'on peut qualifier d'ultime diva noire du jazz vocal. Cette grande actrice et chanteuse de 77 ans, dont la contribution au mouvement pour les droits civiques fut non négligeable, se relève avec succès d'une intervention à coeur ouvert. Et elle est là, sur scène, devant nous, dans toute sa fragilité. Oui, bien entendu, elle peine parfois à tenir la note. Oui, elle oublie parfois quelques paroles. Elle le dit elle-même. Et oui, le spectacle fut court, une heure et environ cinq chansons (plus trois rappels, tout de même). Mais si j'écoute cette musique qu'est le jazz, c'est pour être touché et remué. Et ça, je le fus au plus profond de mon être. J'en avais les larmes aux yeux. De l'émotion à l'état brut. On sent toute une vie qui s'offre à nous, sans fard, un cadeau immense, un don inestimable. En fait, et contrairement à bien d'autres, ce n'est pas une performance qu'elle nous offre… c'est de l'Amour… Abbey Lincoln, une grande dame
Jazz Video - Abbey Lincoln par Sortiesjazznights.com
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jeudi 3 juillet 2008
Festival de Jazz de Montréal – Jour 6
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4 commentaires:
Félicitation ton blog est très impressionnant! on a tout de suite la curiosité d'aller plus loin.
Bravo, Té
Hummm... Abbey Lincoln!
Je ne connais pas son dernier album (juste entendu deux trois trucs), mais je me suis re-écouté "Abbey Blue" récemment... "Lonely House" est toujours à tomber raide!!!
A+
@ Té,
Merci pour le commentaire!
@ Jacques,
En voilà un que je devrait réécouter...
JF
Une autre merveille de la grande Abbey : "People in me" en 1973, avec Dave Liebman notamment.
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