Vous connaissez tous mon amour inconsidéré pour le jazz vocal. J'aime les chanteuses! Mon premier disque de jazz fut celui d'une chanteuse. Mon premier spectacle de jazz aussi. Depuis, j'ai écouté des centaines de disques, vu des dizaines de chanteuses en spectacle. Et les chanteuses de jazz vivantes que je considère exceptionnelles, au-dessus de la mêlée, se comptent sur les doigts d'une main. Alors, aujourd'hui, si j'en ajoute une dans ce groupe select, ce n'est pas à la légère. Elle se nomme Norma Winstone, née à Londres, et son plus récent album, paru sur ECM, s'intitule Distances. Elle est accompagnée du pianiste Glauco Venier (le disque est enregistré dans sa ville d'Udine, en Italie) et du clarinettiste et saxophoniste Klaus Gesing.
Elle fit partie de l'avant-garde, ayant collaboré avec des figures légendaires telles que John Surman, Kenny Wheeler, Michael Gibbs et John Taylor au sein du groupe Azimuth. La voix de Winstone est réellement un instrument à part entière. Elle a une vision très organique de la chanson et considère les mots comme de la musique. Ses compositions sont de pures merveilles de poésie. La musique est douce mais pas sans intérêt, elle fait rêver mais pas dormir. On remarque d'emblée la grande maturité de cette interprète, sa maitrise et sa compétence assurée. Mais aussi, une émotion très pure, presque discrète, touchante, d'une grande beauté. Un très grand frisson!
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Dans une classe à part
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lundi 28 juillet 2008
Norma Winstone - Distances
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2 commentaires:
Bonsoir Jean-François!
je passe voir comment va la passion pour le jazz e toutes ces voix feminines.
à+
Bonsoir e-ko!
Merci de ta visite sur mon blogue!
Au plaisir de te lire,
Jean François
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