Avec Porridge Days, paru chez Le Chant du Monde, Claudia Solal et Benjamin Moussay nous entraînent dans un univers qui tient à la fois d'Edgar Allan Poe et de Lewis Carroll. Loin du glamour, Claudia Solal s'approprie les standards du jazz (A Foggy Day, Cheek to Cheek) ou improvise sur des poèmes d'Émily Dickinson. On y remarque un belle complicité avec Benjamin Moussay aux claviers, sur dix-huit plages d'une beauté fragile. Un voyage hors des sentiers battus.
"Nature rarer uses yellow
Than another hue
Saves she all of that for sunsets
Prodigal of blue
Spending scarlet like a woman
Yellow she affords
Only scantly and selectly
Like a lover's words.
Benjamin Moussay sait créer le climat propice aux expérimentations vocales de Claudia, que ce soit sombre et mystérieux (Rose Bud, Small War) ou joyeux et apaisant (Nature, No One Around). Our Own World est "la seule chanson d'amour certifiée conforme de ce disque. Je n'en écrit plus. Je préfère les fleurs..." nous révèle Claudia Solal. Curry Powder, qui n'est pourtant qu'une simple liste de mots récités, ne vous laissera pas indifférents, en cette ère post 9-11. Et si vous craignez les suraigus, n'écoutez pas Small Joke!
1 commentaire:
Je ne l'ai pas vu ensemble. Mais Moussay est le pianiste qui monte, qui monte. Grande finesse, grande musicalité et superbe accompagnateur. En 2006 je l'ai vu avec Yum Sum nam (orthographe impréçise) et en trio de piano avec Sophia Domancich et Ferlet. Il est dans ma short list de musiciens à suivre absolument...
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