Jazz Frisson souhaite à tous ses lecteurs et amis blogueurs un très Joyeux Noël! Et comme le dit La Poune, une figure légendaire du folklore québécois, "Swingnez vot' compagnie" dans l'temps des Fêtes! Moi aussi, "J'aime mon public", tout comme La Poune, et pour célébrer cette Nouvelle Année qui s'amorce bientôt, je vais "Prendre un verre de bière mon Minou" à votre santé, chers amis! J'ai réalisé ma photo de Noël le weekend dernier chez moi, à la suite d'une légère chute de neige matinale. Les plus astucieux d'entre vous auront sans doute remarqué que la pochette du disque de La Poune que j'ai utilisé pastiche un album de Noël d'un artiste connu mondialement. De quel artiste s'agit-il? Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson. Un billet de Jazz Frisson, votre blogue de jazz francophone.Joyeux Noël!
jeudi 15 décembre 2011
Un Noel Swing!
mercredi 7 décembre 2011
Chet Baker - Somewhere Over The Rainbow
Ce billet est dédié à la mémoire de ma cousine Claudine qui nous a quitté récemment. Je crois que la musique de Chet saura lui apporter paix et réconfort au-delà de l'arc-en-ciel. Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson. Un billet de Jazz Frisson, votre blogue de jazz francophone.
lundi 19 septembre 2011
L'Off Festival de Jazz de Montréal 2011
Présenté désormais chaque automne, L’OFF JAZZ déploie sa 12e édition du 7 au 15 octobre 2011, sur neuf scènes montréalaises, avec 27 concerts et plus de 90 musiciens et 55 choristes. Avec une programmation qui allie qualité musicale, créativité et expression libre, le festival, créé en 1999 par des musiciens passionnés, est devenu le rendez-vous des projets originaux et des collaborations inattendues. Audace, fougue, créativité, folie, spontanéité, fraîcheur sont parmi les maîtres mots de cette 12e édition, comme en témoigne le visuel de l’affiche qui nous invite à retrouver notre cœur d’enfant. L’OFF JAZZ 12e prend son envol le vendredi 7 octobre, au Chic Cabaret Le Lion d’or, avec une soirée toute sémillante à deux temps, dans laquelle s’interfèrent tradition et modernité. À 20 h, place au Trio Derome Guilbeault Tanguay, groupe culte de la scène de jazz montréalaise et à 21 h, l’univers free jazz teinté de musique klezmer du saxophoniste Damian Nisenson de NoZen se conjugue à la pop éclatée de l'inénarrable montréalais Socalled. Des 5 à 7 se déroulent au Club Le Dièze onze, où trios, quatuors et quintettes prennent tour à tour le relais, révélant, en sept concerts, la variété des styles d’un jazz d’une sensibilité toute contemporaine. Les concerts de 20h proposent un jazz éclaté sans cesse renouvelé et ceux de 21h30, des soirées enflammées avec des figures de proue de la scène jazz et musique improvisée montréalaise, française, belge et torontoise qui offriront de grands moments de rencontres dans des terrains de jeux plus que fertiles. À noter, la présence de la contrebassiste, improvisatrice et compositrice française Joëlle Léandre, une des figures dominantes de la nouvelle musique européenne. Samedi 8 octobre à 20h, elle joue sur la scène du Cabaret Le Lion d’Or, d’abord en solo, puis avec huit musiciens de l’Ensemble Super Musique, véritables aficionados de la musique actuelle montréalaise et maîtres de l’improvisation. Au programme : canevas et partitions graphiques de Jean Derome, Joane Hétu, Joëlle Léandre et Danielle P. Roger. Une soirée exceptionnelle et ludique où spontanéité, générosité et partage sont à l’honneur. Parmi les grands moments du festival, le collectif torontois, dirigé par la chanteuse Christine Duncan et le percussionniste Jean Martin, présente The Element Choir Project, un grand orchestre atypique composé de 55 choristes et de cinq musiciens réunis dans la magnifique église Saint-Viateur d’Outremont. Pour le concert de clôture, l’équipe de L’OFF JAZZ a formé, pour une deuxième année, un ensemble sur mesure, en regroupant des musiciens compositeurs et improvisateurs. Cela donne Il était une fois dans L’OFF, prise 2! On retrouvera l'information détaillée sur la programmation et comment se procurer les billets sur le site de l'OFF JAZZ ici. Un grand moment pour les véritables amateurs de Jazz à Montréal! Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson. Un billet de Jazz Frisson, votre blogue de jazz francophone. Frisson News
dimanche 26 juin 2011
Stéphane Belmondo à Montréal
La polyvalence de Stéphane Belmondo ne fait plus de doute. Des collaborations qui l'ont vu successivement croiser la route de personnalités aussi diverses que Dee Dee Bridgewater, Horace Silver, Laurent Cugny, Michel Legrand, le DJ Fred Galliano et, plus récemment, Yusef Lateef et Milton Nascimento. J'ai eu le plaisir déjà d'assister à de telles rencontres, dont j'ai fait état dans un précédent billet ici. Or, son dernier disque, The Same as it never was before, nous montre cette facette multiforme du trompettiste. Déjà, l'entourage est gage de liberté et d'invention. La présence du pianiste Kirk Lightsey (né en 1937), véritable mémoire vivante du jazz, dont il est impossible de citer toutes les associations tant elles ressembleraient à un Who's Who du jazz moderne. Lightsey est également empreint du son de « Motown », la ville de Detroit qui a vu naître Yusef Lateef (qu'il accompagna à ses débuts) et Stevie Wonder (dont il connaît le répertoire par coeur). Deux références pour Stéphane, qui avec You and I opère une nouvelle reprise au répertoire de Stevie. À la batterie, la réputation de Billy Hart (né en 1940) n'est plus à faire. Le jeune contrebassiste Sylvain Romano complète le quartette. C'est un espace de liberté qui s'installe ici, très ouvert. Belmondo ajoute les conques marines à la trompette et au bugle. Un jazz ouvert donc, sur l'Afrique, la pop et la soul de Motown. Les touches de free ponctuent le discours par moment, mais Belmondo est un mélodiste du rythme. La propulsion est insistante mais jamais lourde. Son jeu est toujours très lumineux. Je vous recommande fortement The Same as it never was before. Le Stephane Belmondo Quartet est en spectacle au Festival International de Jazz de Montréal lundi le 27 juin à 22h30. Informations ici. À ne pas manquer! Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson. Un billet de Jazz Frisson, votre blogue de jazz francophone. Critique CD
lundi 20 juin 2011
Abdullah Ibrahim et le temps dérobé
Pour son édition estivale, notre groupe de blogueurs jazz, le Z Band, a décidé de rendre hommage à la musique du continent africain. Je vous invite donc à visiter les liens vers leur blogue respectif en fin d'article. Pour ma part, je vous propose un portrait du pianiste d'origine sud-africaine Abdullah Ibrahim. Allons-y avec un peu d'histoire, tiré de Wikipedia. Devenu Abdullah Ibrahim en 1968, Adolph Johannes "Dollar" Brand, est né au Cap le 9 octobre 1934. Au début des années 1960, Dollar Brand forme le groupe The Jazz Epistles. Ensuite, avec Sathima (Bea Benjamin), sa femme, il part en Europe, et à Zurich le destin musical de Brand prend forme : Duke Ellington remarque le pianiste et la chanteuse lors d'un concert et décide de la présenter à Reprise Records. En 1965, il permet au pianiste de jouer au Newport Jazz Festival au sein du Ellington Orchestra. Puis Abdullah joue entre autres en solo au Carnegie Hall et Ellington lui permet d'être réellement célèbre lorsqu'il l'inclut dans son orchestre pour une série de concerts au piano. Par la suite, il fera une grande carrière, jouant et enregistrant avec Elvin Jones, Max Roach, Don Cherry, ou Archie Shepp. Débutons notre rétrospective avec un très rare enregistrement vinyle de The Jazz Epistles, Verse 1, le tout premier album jazz par un groupe de musiciens noirs en Afrique du Sud. On y retrouve Abdullah Ibrahim (alors Dollar Brand) au piano, Kippie Moeketsi au saxophone alto, Jonas Gwangwa au trombone, Hugh Masekela à la trumpette, Johnny Gertze à la contrebasse, et Early Mabuza ou Makaya Ntshoko à la batterie. En 1960, le Massacre de Sharpeville marqua le début d'une répression de plus en plus grande de la culture africaine. Le jazz, force musicale qui prône l'égalité sociale ne fit pas exception. Les retransmissions de spectacles sur les ondes radio furent interdites et certains musiciens en vue devinrent la cible des autorités. Lorsque les membres de Jazz Epistles eurent la chance de se produire en Europe pour une revue musicale, ils saisirent l'opportunité. Avec comme résultat que la musique la plus aventureuse de l'Afrique du Sud s'est épanouie en dehors des frontières du continent pendant plusieurs décennies. Ibrahim s'établit alors à Zurich avec son épouse. Il retourne brièvement en Afrique du Sud en 1976, pour finalement s'établir à New-York cette mêne année. Sa production des années 80 reflète ses influences musicales importantes, Duke Ellington, Thelonious Monk et Billy Strayhorn. Ici, la pièce Blue Monk de l'album African Dawn, paru en 1982. Bien qu'il soit retourné vivre en Afrique du Sud en 1990, Ibrahim partage aujourd'hui son temps entre New-York et son pays natal. Ses dernières compositions de la fin des années 90 et des années 2000 représentent un retour aux traditions africaines indigènes qui s'expriment très clairement dans les arrangements. Un de mes albums préférés de cette période est Cape Town Revisited, enregistré en concert au Spier Estate à Cape Town en décembre 1997. Une merveille d'authenticité, de grâce et de spiritualité. On approche ici du sublime. On y retrouve la trompette fougueuse de Feya Faku sur quelques pièces. Je vous propose ce clip, enregistré à Leverkusen, Allemagne en 2007, tout aussi magnifique. Avec Belden Bullock à la contrebasse et George Gray à la batterie. Du grand art. Toute la musique d'Abdullah Ibrahim est intimement liée à la lutte pour la défense des peuples sud-africains contre l'apartheid. Nelson Mandela a salué samedi le 11 juin dernier la mémoire de l'héroïne de la lutte anti-apartheid, Albertina Sisulu à l'occassion de ses funérailles dans un stade historique de Soweto. Au cours de sa vie, elle a été dans la ligne de mire des autorités de l'apartheid, emprisonnée à plusieurs reprises et "bannie", une mesure qui limitait ses mouvements et le nombre de ses visiteurs. "A travers ta générosité et ta dévotion, ton autorité morale et ton humanisme sincère, pendant et après la lutte tu as dignement mérité d'être (appelée) la mère de tous nos peuples", a ajouté Mandela dans son communiqué lu par sa femme Graca Machel. Partez vers d'autres aventures musicales africaines ici: Maître Chronique: Coltrane "Africa brass" Jazzques: Une interview d'Oran Etkin Mysterio Jazz: Le guitariste malgache D'Gary Ptilou’s Blog: Ballaké Sissoko & Vincent Ségal Flux Jazz: Bobby Few "Beautiful Africa" jazzOcentre: La trilogie Sclavis/Romano/Texier Jazz Frisson : Abdullah Ibrahim et le temps dérobé Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson. Un billet de Jazz Frisson, votre blogue de jazz francophone. Critique CD
Ils nous ont volé le temps, puis ils nous ont donné l'horloge. Abdullah Ibrahim
jeudi 9 juin 2011
Google Doodle en hommage à Les Paul
Aujourd’hui, Google a choisi de rendre hommage au virtuose de la guitare Lester William Polfuss, mieux connu sous le nom Les Paul, à l’occasion du 96ème anniversaire de sa naissance. J’ai déjà consacré un billet à Les Paul ici. Il est né le 9 juin 1915 à Wisconsin et décédé il y a 2 ans à New York. Il était guitariste et concepteur d’instruments du même nom. Il a joué un rôle remarquable dans le développement des guitares électriques, les techniques d’enregistrement multipiste et divers systèmes d’effets spéciaux. Les guitares Gibson Les Paul, bien connues des musiciens, ont acquis une renommée quasi mythique. Comme vous l’aurez certainement remarqué, le logo du Google du jour est interactif. Les cordes de guitare de ce doodle dynamique réagissent au passage de la souris sur ces dernières. Vous pouvez même jouer des notes avec le clavier si vous cliquez sur le bouton situé en bas du doodle, à droite, afin qu’il devienne rouge. Il est également possible d’enregistrer. Ingénieux! Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson. Un billet de Jazz Frisson, votre blogue de jazz francophone. Frisson News
dimanche 29 mai 2011
Gil Scott-Heron, le parrain du rap, meurt à 62 ans
Il était considéré comme l'un des pères fondateurs du rap. Le poète, écrivain et musicien afro-américain Gil Scott-Heron est mort vendredi à l'âge de 62 ans dans un hôpital de New York, a annoncé sa maison de disque, XL Recordings. Surnommé parfois "le parrain du rap", Scott-Heron avait créé dans les années 1960 le style "spoken word", une forme de poésie orale accompagnée ou non de musique. Il devient célèbre avec le titre "The Revolution Will Not Be Televised", qui s'attaque aux inégalités sociales dont sont victimes les Noirs aux Etats-Unis. Son style musical, avec des albums comme "Pieces of a Man" et "Winter in America", et son engagement politique ont contribué à l'explosion de la culture hip-hop aux Etats-Unis. "Le phrasé urbain, inspiré et agressif de Gil Scott-Heron a inspiré des légions de rappeurs", indique le site spécialisé Allmusic.com. La musique de Scott-Heron reflétait également son combat contre la dépendance à l'alcool et aux drogues. Son dernier album "I'm New Here", est sorti en 2010. Fils du footballeur Gil Heron, premier joueur noir du Celtic de Glasgow, et d'un mère bibliothécaire, Scott-Heron passe son enfance entre le Tenessee et le Bronx, un quartier populaire de New York. Auteur de son premier recueil de poésie à l'âge de 13 ans, il publie "Vulture" (Vautour) in 1968, un livre salué par la critique. Les textes de Scott-Heron appellent à la révolte face à une Amérique blanche sans pitié pour les minorités. "La révolution est le changement et le changement est inévitable, alors plutôt que de le subir, autant en être l'auteur", déclarait-il au journal San Francisco Bay View en 2009. "Son talent était immense. C'était un grand parolier, chanteur, orateur et joueur de piano", écrit Richard Russell, patron de XL Recordings, sur son blog. "Gil fuyait les pièges de la célébrité et du succès. Il aurait pu avoir toutes ces choses. Mais il était plus que ça. Il a toujours semblé désintéressé par l'argent. A ma connaissance, il n'a jamais accepté aucune récompense", ajoute Richard Russell. Après l'annonce de mort de l'artiste, les hommages affluaient sur Twitter, notamment de la scène rap américaine. "Repose en paix Gil Scott-Heron. Il a influencé tout le hip-hop", a commenté le rappeur Eminem sur son compte Twitter. "RIP à un des plus grands", a dit Snoop Dogg. Des hommages provenaient également des Beasty Boys ou de P. Diddy (ex Puff Daddy). "J'espère qu'ils ont envoyé une limousine pour le conduire jusqu'à Dieu, s'il y en a un. Merci pour tout ce que tu nous as donné", a écrit un internaute, @BOTOXARTIST. (D'après agence) On peut lire le billet que j’ai consacré à Gil Scott-Heron ici. Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson. Un billet de Jazz Frisson, votre blogue de jazz francophone. Frisson News
RIP à un des plus grands