samedi 26 juin 2010

Vijay Iyer Trio – Festival de Jazz de Montréal

Vijay Iyer Trio Montreal Jazz Festival

Concert

Vijay Iyer, pianiste new-yorkais né de parents d'origine indienne, commence son apprentissage musical dès 3 ans par le violon, puis vers 6 ans, il se dirige vers le piano. En 1992, il obtient une maitrise de mathématique et de physique à l'Université Yale, et 2 ans plus tard, en 1994, un master en physique et un doctorat en arts et technologie de l'Université de Californie à Berkeley. Le magazine Seed l'a nommé "One of nine Revolutionary Minds". C'est en 1994 qu'il se présente à Steve Coleman lors d'une résidence des Five Elements en Californie. Encore indécis sur la voie professionnelle à prendre, Steve Coleman lui propose une tournée avec son groupe The Mystic Rythm & Society qui marquera le début de sa carrière. Il sort son premier album, Memorophilia, en 1996 sur le label Asian Improv Records. Il collaborera ensuite avec le saxophoniste alto d'origine indienne Rudresh Mahanthappa sur plusieurs albums, Black Water (2002), Mother Tongue (2004) et Code Book (2006). Son dernier album, Historicity, est paru sur Act Music en 2009. Vijay Iyer vient de recevoir le titre de 2010 Musician of the Year par le Jazz Journalists Association Jazz Awards.


Je n'ai pas assisté à la prestation solo de Vijay Iyer à la Chapelle du Bon-Pasteur hier. Mais j'ai été emballé par la performance de son trio à la salle du Gésu, qui inaugurait la série Jazz dans la nuit! La fusion entre les membres du groupe, Stephan Crump à la contrebasse et Marcus Gilmore à la batterie est tout à fait remarquable. Je suis encore soufflé par la pièce Cardio, alors que le contrebassiste Stephan Crump a soutenu un groove hallucinant d'énergie brute! Le trio y est allé d'un hommage bien senti à Michael Jackson, décédé il y a maintenant un an, en remodelant Human Nature à sa façon. Voilà la force de Vijay et son trio. Tout, de la pièce Somewhere de West Side Story jusqu'à Smoke Stack d'Andrew Hill, passe par le filtre de Vijay Iyer pour aboutir à un jazz hyper contemporain, aux rythmes très affirmés. La proposition n'est pas sans rappeler The Bad Plus, mais avec plus de profondeur dans le propos. En rappel, le groupe a interprété la reprise très attendue de Galang, titre hip-hop de M.I.A., cette artiste britannique d'origine tamoule. Les clips vidéo vous donneront une idée de la chose. En résumé, un excellent départ pour le Festival de Jazz de Montréal 2010!


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2 commentaires:

ptilou a dit...

Arrrg ! je l'ai su trop tard... je n'ai pu te préaviser. Ibrahim Malouf était au Festival de Montréal ! Belle occasion de voir Frank Woeste (kbs) et Nenad Gadjin (guitar), deux musiciens que l'on adore !
Y es tu allé ???
salute !

Jean Francois a dit...

@ Ptilou,

Salute!

Malheurement, je ne suis pas allé voir Ibrahim Malouf hier. Par contre, j'étais au concert de Paolo Fresu et Ralph Towner, fantastique! Billet à venir, dès que j'ai un peu de temps devant moi :)