Suite à ce billet au sujet de l'album Follow The Red Line de Chris Potter, voici la suite qui traite de son album Song for Anyone parue simultanément. Centré plutôt sur la force des compositions du saxophoniste, cet album, bien que reposant sur une orchestration non conventionnelle, conserve tout de même la touche rythmique de Potter. Trio à cordes (violon, alto, violoncelle), instruments à vent (flute, clarinette, basson) et une section rythmique (guitare, contrebasse, batterie) entourent le saxophoniste pour créer ce son qui nous approche parfois du Third Stream, n'eut été de ce groove qui s'impose toujours en maître de cérémonie. On pense aussi à Maria Schneider parfois, en moins expansif, dans ce classicisme de haut niveau. Il est étonnant de noter comment les arrangements, qui sont pourtant très étudiés, laissent place à des moments de grande liberté. Chief Seattle fusionne les deux univers de façon remarquable. Il faut souligner le travail du violoniste Mark Feldman, qui embrase ce morceau de son jeu étincelant. Il en est de même pour la flutiste Erica von Kleist sur The Absence et plusieurs autres. Ces musiciens ne font pas tapisserie! On comprend que la réputation de Potter n'est pas surfaite. Hautement recommandé.Critique CD
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lundi 7 janvier 2008
Chris Potter – Song For Anyone (Partie 2)
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