Il n'est pas fréquent d'entendre du jazz tchèque et c'est pourquoi Morava de George Mraz est si spécial. Non seulement les musiciens sont de haut calibre, mais tout l'album est traversé par un souffle unique. Je dirai qu'on y sent l'âme slave, plus que tout autre enregistrement que j'ai écouté.
She was walking in the meadow picking flowers
One for a serene mind, one for an estranged lover.
For her estranged lover, so he might return to her
Enchanted flowers in a magical bouquet.
Adapté à partir de musiques folkloriques de la Moravie natale de George Mraz, ces mélodies chantées par Zuzana Lapcikova en tchèque, sont d'une beauté lumineuse. Celle-ci joue également du cymbalon (ou dulcimer) et est accompagnée de Emil Viklicky au piano, Billy Hart à la batterie et bien entendu George Mraz à la contrebasse. Cet album fut enregistré en 2000 à New York. Conjointement, ils ont retravaillé de vieilles chansons folkloriques, combinant parfois 10 chansons ensemble pour en créer de nouvelles versions jazzées. Même si George Mraz vit à New York depuis 1968, cette musique est enracinée dans son pays natal. A écouter absolument pour vous dépayser.
1 commentaire:
Ah un grand Monsieur ! très beau son ! et je retiens de lui, ces soirées magnifiques enregistrées au Vanguard accompagnant Art Peppers au summum de son art... et de son calvaire...
Je ne connais pas ce disque mise en avant ci dessus, cette note me donne envie de le découvrir...
En parlant de la session ci dessus (4 jours) je pense également à Georges Cables au piano que j'ai eu la joie de voir dans un club parisien l'an dernier. Un son unique. Les yeux fermés on retrouve immédiatement son style...
Mraz / Cable / Elvin Jones / un trio de rève pour soutenir Art Pepper...
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