mercredi 27 octobre 2010

Mina Agossi – Just Like a Lady

Mina Agossi Just Like A Lady Jazz

Critique CD

Mina! Jimi! Quel frisson! Voici mon frisson de bonheur, Mina Agossi et son album Just Like a Lady. Tout comme la chanteuse Youn Sun Nah dont je vous parlais dans ce billet, Mina est une artiste atypique, en constante évolution, jamais là où on l'attend. Pour Mina Agossi, "le jazz doit bousculer les tabous et ce qui est institutionnalisé. Miles Davis, aujourd'hui, s'étonnerait s'il voyait tout le monde imiter son style!" Il y longtemps que je m'intéresse au parcours de Mina. J'en avais d'ailleurs déjà parlé dans ce billet.


Pour ce nouveau disque Just Like a Lady, son neuvième, Mina Agossi a décidé de rompre avec les quinze dernières années et avec la formule voix/contrebasse/batterie qui avait fait sa réputation. Elle a voulu montrer toutes les autres facettes de sa personnalité musicale, rock, chanson, électro, sans mettre de côté le jazz. D'où l'addition du guitariste et claviériste Phil Reptil, également responsable des arrangements. Au final, des morceaux comme There's a Lull in My Life de Chet Baker, reprise avec les steel drums d'Andy Narell. Une version teintée d'humour de When The Saints Go Marching In. De jolies compositions de Mina, tel ce J'aimerais tant. Et bien entendu, une reprise de Jimi Hendrix, Burning of the Midnight Lamp, parce que Mina lui rendra hommage sur chacun de ses albums. "J'ai toujours considéré que la pop des années 70, le rock psychédélique ou le travail de Jimi, étaient du jazz: tout est cohérent" avoue Mina. Quand on a compris cela, on a un peu mieux cerné Mina. Écouter Mina, c'est comme se lancer en "base jumping": imprévisible, à couper le souffle, sauvage, libre… Mina.


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