L'UNESCO a proclamé le 21 mars, Journée Mondiale de la Poésie. Message de Mme Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO. Ici, sur Jazz Frisson, la poésie s'exprime par la musique. J'ai choisi pour célébrer la Journée Mondiale de la Poésie un album approprié, Poetica de la clarinettiste d'origine israélienne Anat Cohen. Pour faire écho aux propos de Mme Bokova, je suis de ceux qui considèrent l'art comme le seul moyen d'élever l'homme au-dessus de la barbarie. Sur son album Poetica, paru en 2007, on retrouve Jason Lindner au piano, Omer Avital à la contrebasse, Daniel Freedman à la batterie et Gilad aux percussions pour soutenir Cohen. Un quatuor à cordes s'ajoute sur quatre des pièces de l'album. À mon avis, les morceaux les plus réussis sont justement ceux où l'on ne retrouve pas les cordes. Le jeu de Cohen est suffisamment expressif en lui-même et le quatuor, bien qu'excellent, n'ajoute pas vraiment à la proposition. En fait, le jazz de Cohen est d'un grand classicisme et il n'est pas nécessaire d'en rajouter. Dans ce cas-ci, la simplicité est la formule gagnante. Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson. Un billet de Jazz Frisson, votre blogue de jazz francophone.Frisson News
Dans un monde en pleine mutation, parcouru de changements rapides et de transformations sociales, les poètes accompagnent les mouvements civiques et savent alerter les consciences sur les injustices du monde autant qu’ils éveillent à ses beautés. Nous voyons aussi le potentiel des nouvelles technologies et des messages courts qui circulent sur les réseaux sociaux pour donner à la poésie un souffle actuel, favoriser la création et le partage de poèmes ou de vers capables d’élargir notre rapport au monde.
mercredi 21 mars 2012
Journée Mondiale de la Poésie
mardi 20 mars 2012
C'est le printemps!
Ah! Ça sent bon le printemps! Mister Frisson, il est enfin sorti de sa tanière après avoir hiberné cet hiver. Ben alors, d'où croyez-vous que vient ce nom de Jazz Frisson? Bon! Allons aux champs!... chants? Que du bonheur! Suavité et sensualité réunis, la classe quoi... Ahhhh! C'est si joli, on voudrait la croquer... L'original, toujours aussi frais, intemporel... La vie est belle, non? Sauf que maintenant que le temps chaud est revenu, ce joli petit lièvre que j'apercevais gambader régulièrement autour de ma maison cet hiver se fera plus rare. À moins que je me procure une flûte enchantée? Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson. Un billet de Jazz Frisson, votre blogue de jazz francophone. Jazz Frisson
jeudi 15 mars 2012
Jens Thomas, A tribute to AC-DC
Alors, maintenant que j'ai capté votre attention avec cette fabuleuse pochette, qui est Jens Thomas? Pianiste allemand, il connait le succès au début des années 2000 en interprétant de façon originale la musique d'Ennio Morricone sur l'album You Can´t Keep A Good Cowboy Down, au côté de Paolo Fresu. Son deuxième album, Shadows In The Rain, dans lequel il interprète des succès de Sting, le lance définitivement en Europe. Puis, pendant huit ans, il travaille au théâtre, improvisant au piano pour la production d'Othello au Munich Kammerspielen. C'est durant cette période qu'il découvre sa voix. "Comme tous les pianistes, dit-il, j'ai toujours chanté dans ma tête, mais la force émotionnelle du théâtre a poussé ma voix à s'extérioriser." Thomas développe ainsi son style qui combine le falsetto et de puissantes sonorités basses. Début 2012, lancement de son nouvel album Speed of Grace, A tribute to AC/DC sur étiquette ACT. On peut qualifier Speed of Grace d'album pour trio: piano, voix et trompette. Le trompettiste finlandais Verneri Pohjola ajoute ici une touche lyrique qui s'harmonise parfaitement avec la voix de Thomas. Une pièce d'anthologie rock telle que Highway To Hell, prend ici une saveur mélancolique presque fragile qui nous force ici à remettre en question nos repères établis. Par contre, sur la pièce Night Prowler, le piano se fait lourd, à la fois menaçant et rythmé. On s'y sent moins déstabilisé, bien que toujours un peu décalé. Le trompettiste Pohjola donne une teinte parfois "New Orleans" à certains morceaux, tel que sur The Jack, ce qui ne manque pas d'humour non plus. Malgré tout, la sonorité d'ensemble est résolument moderne et toujours surprenante. J'y suis revenu souvent ces dernières semaines, signe qu'il ne s'agit pas d'un simple effet de mode. Finalement, il y a peut-être plus à découvrir dans la musique du groupe AC/DC que l'insouciance frivole des rockeurs australiens ne porte à croire. Force est d'admettre que la relecture de Jens Thomas est hautement probante. Et cette pochette, ma foi, qu'on aime ou qu'on déteste, c'est un coup de génie! Je vous recommande chaudement cet album! Si vous lisez Jazz Frisson dans un agrégateur de nouvelles et voulez écouter tout le contenu musical que je propose, cliquez ici sur Jazz Frisson. Un billet de Jazz Frisson, votre blogue de jazz francophone.Critique CD